VENDÉE GLOBE

Seul sur cet immense océan et dompter cette mer déchainée du Cap, voyage sans étape, avec la mer et le vent qui se déchaînent autour de leur frêle esquif, on les appelle les quarantièmes rugissants ! Ils en rêvaient depuis si longtemps à ne pas être déçus. Le Cap Horn, le Saint Graal des marins, à portée de main ! La terre ferme est loin à présent. Tout à coup, la coque se brise comme une coquille de noix, il ne faut que quelques secondes pour choisir de vivre ou de mourir car la seule mauvaise décision peut vous entrainer dans le noir si profond face à la terre de feu appelée ainsi car quand les Espagnols sont arrivés, ils ont vu au loin des milliers de feux sur la mer, c’était les pêcheurs qui péchaient au lamparo.

Mais, voici le roi Jean Le Cam qui accomplit sa mission de sauvetage d’une complexité absolue en toute simplicité, professionnalisme et humilité. Se détourner pour sauver Kevin, à une époque où les individualités sont toujours plus flagrantes, comportement hors normes d’avoir pu atteindre son radeau de survie et avoir les bons gestes aussi précis q’un moteur d’une montre Vacheron Constantin à la seconde près pour survivre. Si vous cherchez de vrais aventuriers, là vous en avez pour votre argent, pas besoin de chercher ailleurs !!

Voilà l’excellence sous nos yeux ; quand tu navigues devant le Cam, tu peux naviguer les yeux fermés quoi qu’il arrive. C’est le meilleur Sherpa de l’Everest des océans. Oui, la force de la persévérance, du courage et de la détermination arrive toujours à ses buts… Il n’y a que nous qui nous mettons des barrières pour les atteindre. Bravo Jean, c’est toi le vrai gagnant du Vendée Globe. « Montrez moi un héros, et je vous écrirai une tragédie.” disait F. Scott Fitzgerald.

Anonymode

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