KORSAVA TBILISI 2019

Korsava, c’est plutôt une collection pour anciens de Verdun ou asthmatiques des pets de bimbos de la fashion week qui operculent tel le râle de Joey Starr en concert à Bercy. Salopettes à gogo et vinyle de Renault 5 des années 1970, bottes de chasse pour danseuses de chantier et conductrices du Caterpillar 797B, normal, elles sont belles comme un camion tout neuf.

Une ascension de l’Annapurna de la mode ou l’art d’accommoder l’Everest. Couture moyenne qui aspire aux grands sans pouvoir l’atteindre, et qui fuie la vulgarité sans pourvoir lui échapper. Mieux vaut un peu d’histoire plutôt que de continuer à écrire cette planche de vinyle à coudre de l’égo de la créatrice. Collection pour SM, BD en herbe, et tueurs en série, pour la capitale de la République de Géorgie. Tbilisi, son nom en ancien Géorgien signifie (source chaude) et même si cette ville après avoir souffert les défaites écrasantes face aux Mongols est soumise à Gengis Khan, nous ne pouvons ignorer cette torture que l’on nous inflige. Au pays de Tolstoï qui n’était guère épais, je refuse de décrire l’indescriptible légèreté de guêtre. Une créatrice qui se nomme Korsava, et j’ai envie de lui dire effectivement « SAVA ».

Anonymode

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